Véro-Lyse Marcq

J’ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre car j’ai trouvé les enchaînements de chapitres un peu complexes.

On suit plusieurs personnages au travers de cette histoire, notamment Nayeb, un veilleur de nuit dans un musée qui a aussi un laboratoire et Mélina, qui travaille dans ce fameux laboratoire. Tous deux vont étudier un cercueil qui renferme un corps étrange et bien d’autres secrets…

Étant donné que l’on suit plusieurs histoires, ce n’est pas toujours facile de suivre la chronologie. On a des événements présents, mais également des événements passés que l’on revit au travers du journal de Csobàn (pour le coup, on le comprend assez vite grâce aux changements de style d’écriture : il s’agit d’un journal, donc le “je” est omniprésent).

L’histoire est mystérieuse, intrigante. Même si tu as du mal à entrer dedans, à partir du moment où le cercueil est découvert et où l’on parcourt peu à peu le journal de Csobàn, eh bien tu as du mal à refermer le livre. Tu fais des suppositions, tu cherches à découvrir les liens entre chacun des personnages que l’on suit. Bref, tu veux connaître le fin mot de l’histoire.

Personnellement, j’étais pressée de me replonger dans le journal de Csobàn que j’ai trouvé hyper intéressant. J’ai apprécié l’univers de Véro-lyse et tout ce qu’elle a imaginé concernent les créatures surnaturelles que l’on rencontre (mais aussi leurs règles).
J’ai apprécié jouer à ce jeu de piste et j’ai découvert certaines choses avant leur révélation (j’adore ce genre de lecture).

Je n’ai absolument pas vu venir la fin et j’ai d’ailleurs beaucoup aimé la conclusion de ce livre. Une fois encore, je ne suis pas déçue par la plume de Véro-Lyse